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La baie de l'Aiguillon s'étend sur deux départements, la Charente maritime et la Vendée et a fait l'objet de deux classements successifs en réserve naturelle.

Entre terre et mer, entre eau douce et eau salée, entre homme et nature, les interactions sont nombreuses dans la baie de l'Aiguillon, gracieuse transition du continent à l'océan. Au rythme quotidien des marées, le paysage évolue, d'une baie dominée par de gigantesques vasières ou ne laissant apparaître que de vastes prés salés, jusqu'à l'immersion quasi totale de la baie cantonnée par des digues érigées par l'homme. La baie de l'Aiguillon constitue ainsi un site rare et remarquable, représentatif des prés salés atlantiques entourant une immense vasière.

L'habitat de ces prés salés incite au développement d'une flore typique regroupant notamment la puccinellie maritime, l'obione, les salicornes, l'aster maritime, la lavande de mer qui constitue la première ressource alimentaire pour les anatidés herbivores tels que l'oie cendrée, la bernache cravant et le canard siffleur. Sur les rives de la Sèvre niortaise, on aperçoit des roselières à phragmites, à scirpes ou bien encore des zones dominées par le jonc de Gérard, végétation typique des milieux saumâtres (confrontation d'eau douce et d'eau salée). Enfin, des orchidées comme les très belles ophrys abeilles et ophrys araignées apparaissent sur les dunes de sable coquillier de la pointe de l'Aiguillon.

Côté faune, la vasière héberge une forte concentration de mollusques, de vers marins et de crustacés, le milieu aquatique accueille entre autre de nombreux poissons (soles, bars, anguilles) tandis que les insectes et les araignées préfèrent coloniser les milieux salés. Cependant l'intérêt faunistique de la réserve réside dans son exceptionnelle richesse ornithologique avec d'importantes populations de limicoles et d'anatidés en hivernage ou en escale migratoire. La baie de l'Aiguillon est ainsi le premier site d'hivernage national pour la barge à queue noire et l'avocette et le second pour le bécasseau maubèche. Elle joue également un rôle primordial lors des migrations pour d'autres espèces : le bécasseau maubèche, le grand gravelot ou encore le chevalier gambette.

Une des missions des gestionnaires de ce site d'exception est de sensibiliser le grand public à la préservation de cette biodiversité à travers des animations et des visites guidées ou libres.

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  • Surface officielle de la réserve

Les milieux

Il y a 9 milieux mentionnés dans le périmètre de la réserve naturelle de la Baie de l'Aiguillon (Vendée).

  • Terres arables hors périmètres d'irrigation (21,86 ha)
  • Mers et océans (5353,57 ha)
  • Plans d'eau (0,02 ha)
  • Marais maritimes (624,43 ha)
  • Cours et voies d'eau (52,97 ha)
  • Landes et broussailles (9,07 ha)
  • Zones intertidales (1575,90 ha)
  • Estuaires (276,87 ha)
  • Prairies et autres surfaces toujours en herbe à usage agricole (9,80 ha)
Sources des données : Observatoire des Réserves naturelles / Corine Land Cover 2018. Listes non exhaustives.

Les espèces

Il y a 143 espèces réparties en 6 groupes mentionnées dans le périmètre de la réserve.

Sources des données : Observatoire des Réserves naturelles / INPN. Listes non exhaustives.

L'actualité de la réserve

Réserves Naturelles de France Baie de l'Aiguillon (Vendée) Réserves Naturelles de France
  • Famille Réserve naturelle nationale (RNN)
    Abrite un patrimoine géologique
  • Codes RNN130 - FR3600130
  • Site internet www.reserve-baie-aiguillon.fr
  • Superficie officielle 2 300,00 hectares
  • Date de création Le 09/07/1996
  • Conservateur·trice Régis GALLAIS
  • Région Pays de la Loire
  • Département Vendée
  • Communes Champagné-les-Marais, L'Aiguillon-sur-Mer, Puyravault, Sainte-Radégonde-des-Noyers, Saint-Michel-en-l'Herm, Triaize
  • Organisme gestionnaire Office français de la biodiversité (OFB) (organisme principal)
    Etablissement public
    12, cours Lumiere 94300 Vincennes
    https://ofb.gouv.fr

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